3 novembre 2007
Séparées mais ensemble
Temps mort, l’esprit libre qui nous arbitre choit au pied du mur ; aveuglément se hisse sur la paroi indurée de notre futur.
Quand le cœur en colère cogne du poing la cloison de la cachette express qui nous abrite et que les semaines meurtrières scandent à tue-tête la mesure de notre faiblesse, face à l’éloignement, l’amour tel un chaînon manquant flirte avec l’inachevé…
Sensible comme il s’accuse ! Mais soigneux, il s’applique inusable à seconder les heures aimantées de notre cheminement.
Je pars, pourtant je ne te quitte pas, tu me laisses… juste là sur le quai de la gare. Et c’est ensemble tristement que nous nous séparons, ensemble encore que chèrement chaque fois nous nous retrouvons.
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