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Le fin mot de l'écrit

Le fin mot de l'écrit
Derniers commentaires
Le fin mot de l'écrit
30 mai 2009

...

Chamaillis, gargouillis, grignotis…
Et frise le lambris !
J’ai cru voir un coléoptère, une tique et un gros ver
danser la Fricassée.
Et fumer le parquet !

Pichenette d’insecte sur ma carcasse,

un ange défenestré passe sans élytre,

tandis qu’une mouche braille contre la vitre.

Elle est truelle, la vie.

Comme une spatule.

Il suffirait d’enduire….

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24 mai 2009

Les dessous de Jugeote

Le flan taraudé au pieu

Des couettes si près des yeux

N’avoir d’autre marotte

N’avoir pour seule pente

Douce affriolante

Que celle de cajoler

Que celle de dévoiler

Les dessous de Jugeote

Juchée sur sa brindille

Miroir aux alouettes

La folie nous chaparde

Ma maraude

Par ton cil qui brasille

Ton minois de fauvette

Ce larcin nous regarde

Ma noiraude

Le chignon à la diable

Du vif  plein les mirettes

N’avoir d’autre mascotte

N’avoir comme bluette

Malice chérissable

Que celle d’ébouriffer 

Que celle d’écheveler

La tête de Linotte


Mussée sous sa flanelle

L’éclipse nous dérobe

Ma paresse

Entre petites tenues

L’inertie nous englobe

Ma drôlesse

Dans cette mise aux nues

N’avoir d’autre cervelle

N’avoir d’autre marotte

Que celle en dentelle

Des dessous de Jugeote

25 février 2009

Antre

La pierre de tous les courages

Entre pensée

Se fend en chairs de diamant

Du bleu à l’aine tel un tatouage

Encre d’échine

Perle au nombril pur aimant

Heurt après leurre d’ores et d’avant

Outre passé

Quand sonne l’heur voilà qui cloche

La paroi de tous les reproches

Antre d’épine

Epingle le rire des enfants

20 janvier 2009

Qui les entend ?

Le canard boite en froid

Un pavé spongieux se marre

Sous la roche un creux se plaint

Haut les cruches ! Le désert gagne

Il fait la pluie et le beau temps

Et l’anguille bat la chamade

Qui les entend

Les yeux doux ?

Un moulin se vante

De voir muser la galerie

Chacun se fraie sa tête

L’autruche même plume l’oie 

Muet comme une carpe

Un merlan frit

Et le poisson se noie

Qui les entend

Les êtres chocolat ?

A la merci de l’ingratitude

Quand judas joue du pipeau

Les angles poreux s’observent

Sans accorder leurs violons pingres

Les grosses huiles graissent la patte

Et l’ours vend sa peau

Qui les entend

Les ombres délicates ?

Sur son lit de roses

Dès potron-minet

Patachon mène maintes vies

La folle de Chaillot

Toaste son nec plus ultra

Elle rit miel et jaune

Et croit tchin-tchin au Pérou

Qui les entend

Les modestes bras ?

Les grimaces et leurs vieux singes

Borgnes en leur royaume

Touchent du bois dans de beaux draps

Leurs deux oreilles dorment sereines

Et tant d’autres aux quatre veines

Se saignent

Qui les entend

Prier une main ?

21 décembre 2008

Mon amoureuse - Mansfield TYA


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30 novembre 2008

...

Elle est belle mon rêve

Mais elle est morte ma belle

Recrue de ces éveils qui fendillent en sommeil

De ces œufs mi-clos où se mirent les coquilles

Usée aussi de s’être inassouvie un instant cru de réveil

23 novembre 2008

...

Si vous passez par ici et que vous ne m’y trouvez pas, c’est que pour l’instant je me cherche...

12 octobre 2008

Même pas mal, même pas peur !

Au bout de la langue, sur le bout des doigts

Il est une phrase dont j’écorche le sens

Qui sans jamais s’énoncer fourche sept fois

« Même pas mal, même pas peur ! »

Graine de gamin elle se clame adulte

Et ça prend par cœur si ça porte stance

Quand bien même ça friserait l’insulte

« Même pas mal, même pas peur ! »

C’est tout un feint poème que je me récite

A l’eau de prose dans un cahier de dupe

Entre les parenthèses d’une fureur d’élite

« Même pas mal, même pas peur ! »

Sous ma petite fleur bleue, sous ses valves

Il est un fusil caché comme un corps de jupe

Dont j’amorce le canon scié pour les salves

« Même pas mal, même pas peur ! »

29 septembre 2008

Bref

C’est toujours l’heure de presser le pas, on vit comme s’il fallait déguerpir, fréquemment une montre pour nous désigner du doit.

On allume trente-six chandelles que l’on ne saurait voir luire, et quand il convient de partir, on souhaite en rester là, et là où ça devrait suffire, on n’a de cesse de semer au galop ces bientôt qui datent de loin et ces retards qui poussent bien trop tôt.

Bref, de guerre lasse point ne sert de freiner, l’imparti nous prend de vitesse, mais à courir ainsi souvent derrière soi, déjà les devants nous pourchassent.

Peut-être alors que sur le tard, il sera toujours temps de se départir des sans délais et des butoirs.

Peut-être alors dans un dernier soupir… comme s’il fallait s’éterniser.

10 septembre 2008

Lettre à Mamie, 96 ans

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Mamie,

Comme le passé vient vite… On n’est pas tant présent. Si tu savais avec quelle bonté mon enfance fredonne chaque séjour colorié auprès de toi. Je ne veux plus avancer, Mamie. Il faut refondre l’horizon, crier sur la vie afin qu’elle creuse à mains nues dans les gestes d’autrefois.

Si tu savais tous ces matins de petite fille où je m’éveille encore, des récits plein mon chevet, le zèle aussi au bord du drap, juste un battement où je m’y crois toujours, quand tu chantais dans la cuisine l’histoire de cette autre fille, cette pas très belle dont il se fout, et qu’on appelait « rien du tout ».

Si tu savais comme je me revois musarder à tes côtés, parmi certains objets combien familiers, occuper sans ennui ce lopin de paix où j’aimais te trouver, fouir dans quelque tiroir bondé de choses a priori inutiles, que tu conservais pourtant jalousement, parce qu’au fond il y a peu à jeter de ces choses inutiles.

Si tu savais comme me reviennent  tes façons d’être et de causer, franche nuance de naturel et de joyeuseté. « Ah, les misérables enfants ! » t’exclamais-tu souvent, face aux incontournables clowneries des diablotins que nous étions. En vérité, quelle misérable je fais maintenant, tandis que dissipés je ne peux plus compter sur ces fabuleux quatre cents coups…

En vérité, quelle enfant je fais maintenant, lorsque je cherche l’accoudoir d’un grand fauteuil, un vélo qui fend le vent, un pion de scrabble, la magie d’un œil bienveillant ou le sourire d’un cheveu grisonnant.

Tu dis que les gens beaux n’existent que dans les films et les romans. Je dis que la beauté, je la sais à travers toi.

Et toi, si tu savais comme…

Comme le passé vient vite… On n’est pas tant présent, on n’a pas tant de mots…

Bien sûr que tu le sais.

6 septembre 2008

Poker

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Tandis que je checke, quinte mineure en pique, que je remise tous mes châteaux de cartes ; tandis qu’enfin je me couche sur un tapis de sol, que le pot tourne autour de ma table volante, mais que mon cœur a les jetons et que ma main passe…

Toi tout en bluff, tu mises sur l’incroyable, tu joues les grands as isolés, tu taquines la chance ; valet de fortune feint petits coups de maître, qui relance la partie fort de sa suffisance, mais qui n’a pour seul atout que celui d’une parole.

Alors… ALL IN !

31 août 2008

Au sujet d'Escapism, entre autres...

A ceux que cela intéresse, je propose un début d’explication :

Prenez par exemple cette phrase « Et dans l’hymne le sauf-conduit pour l'Escapism ». Le mot hymne s’entend dans le sens contraire de l’hymne national, ou de célébration d’un dieu, d’un héros, et évoque plutôt l’hymne à la joie. Quant au terme de « sauf-conduit », il suppose un passeport, non pas militaire ou diplomatique, mais une authentique pièce d’identité (quête de soi et de singularité), mêlé d’un passe-partout, pour franchir la frontière afin de se rendre en toute liberté, non pas vers un champ de bataille ou quelque autre contrée horrible de la réalité, mais vers l’Escapism, c'est-à-dire l’Evasion, au travers de l’imaginaire…

Cette phrase suggère la joliesse d’un voyage intime vers une destination rêvée, une sorte d’au-delà d’ici-bas. Le tout porté par l’idéalisme bien sûr.

Le texte dans son ensemble parle de suivre sa « bonne étoile », celle qui brille de l’intérieur et qui vous invite à lever les yeux.

J’ai tendance à associer des mots qui ne s’accordent pas naturellement et cet effort d’assemblage sollicite parfois davantage l’interprétation que l’émotion immédiate. Voilà qui peut rendre difficile la compréhension, au détriment du plaisir de lire et de ressentir ce qui est écrit…

30 août 2008

Escapism

L'ivresse à ce jour triomphe du trou noir

Au-delà duquel une nova s’avoue

Loin du crescendo des lois inhibitives

Et dans l’hymne le sauf-conduit pour l'Escapism


Dès lors sous le halo de l'astre fétiche

L’orbe semble loisir, l’enceinte sidérale

Où parmi la fièvre des flonflons qui l'emplissent

Quelque soliste rallie la chorale de l'Escapism


Nos consciences à éclipses avisent l’inespéré

Poussière d’audace filant avec unicité

Pour fulgurer selon l’interface stellaire

Tel un amas pérégrin au ciel bohème de l'Escapism


La foule et ses satellites volutent en osmose

Sur l’invite effrénée d’une félicité

De la lune et ses Sélénites au cosmos qui palpite

Jusque l’étrangeté tout gravite vers l'Escapism


La planète en liesse de mûrir s'embellit

Sous l’étincelle d'une jeunesse façonnée de fantaisie

Partout des âmes romanesques s'accomplissent

Mais dans un égal infini… Celui de l'Escapism


2 juillet 2008

Aujourd'hui et cetera

Comme hier un peu clown, un peu bille

Il me revient comme un art de famille

Une vraie ribambelle d’aucunes façons

Plus que topo inouï ou paris polissons

Aujourd’hui et cetera

Tic ou truc instrumental

J’ai l’à-propos de vivre

Sous les canons, réflexe et similitudes

Je m’exécute en stuc semi esthétique

Quand mime d’astuces, folklore initiatique

S’inscrivent encore sur ma mine d’hébétude

Aujourd’hui et cetera

Tic ou truc instrumental

J’ai la manie de vivre

Alors j’avance d’usances avec licence

Un temps après l’autre, je me foule à ce pas

Pas de trop, ni de deux, pas sans incidence

Pas d’hier, pour le moins, point de plus, juste qu’à

Aujourd’hui et cetera

Tic ou truc instrumental

J’ai le tempo de vivre

Comme hier moitié quille, moitié boule

L’épaule qui tient pied, l’étrier qui tient tête

Pardi ! Même si je tombe, merci je roule

Voyant fissa les tocs me monter à la crête

Aujourd’hui et cetera

Tic ou truc instrumental

J’ai pris le pli de vivre

Le cœur entre les dents sourit exactement

Il serre contre autrui son âme hors de lui

Afin de mettre le mors à tout pressentiment

Aujourd’hui et cetera

C’est certes demain la veille

Que l’on m’y reprendra

J’ai le credo de vivre…

29 juin 2008

...

« Une fois, c’est jamais » a-t-il écrit*.

Alors, combien deux fois pour toujours ?

Jamais.


*Milan Kundera

22 juin 2008

Quid du bonheur ?

Malgré soi ?

Nous n’avons pas le droit de nous montrer résignés. Nous ne devons pas parler de malheur, quand cela se résume au mal de vivre, tandis que nombre d’âmes meurent sans l’avoir jamais présumé, que des corps souffrent, miséreux, malades, et se taisent pourtant. Nous ne devons en aucun cas nous lamenter, parce qu’il n’y a rien, selon certains, qui justifie un tel désespoir. Même si, selon nous, il n’existe rien non plus qui justifierait que nous fussions aveuglément radieux comme nous devrions l’être…

Vous pouvez le croire, vous ?

Sommes-nous donc par nature si hostiles à notre bien-être, si apprêtés au combat qu’il nous faille appréhender le bonheur comme un fourbe compagnon de route, un imposteur, voire un ennemi potentiel ? Nous nous préparons tellement à devoir réduire les fractures de l’existence que nous nous montrons confondus, jusqu’à l’ingratitude parfois, quand la bonté d’un jour se présente seule à nos yeux, dénuée d’artifices.

Pas plus que le malheur, le bonheur ne frappe avant d’entrer, les deux frappent néanmoins avec acuité une fois entrés, forçant à coup de pourquoi la porte de notre intimité. Tandis que nous flairons d’instinct l’un insidieux, nous ne concevons guère plus l’innocence de l’autre ; circonspects, nous doutons de cette fortune qui nous prend au dépourvu et redoutons aussi de devoir nous en guérir…

Toutes ces histoires heureuses que, préférant éteindre qu’étreindre, nous jetons dans de vulgaires poubelles, de peur qu’elles ne finissent mal, mais comment donc pourraient-elles finir autrement ? Au moins, pourrions-nous vaillamment leur laisser l’opportunité d’échouer ailleurs…

Nous aimons les mots de la mélancolie et avons l’attrait du vide à remplir, nous convoitons avec nostalgie un coin frileux inclinant à la perspective du brûlant souvenir, nous voulons la rage pour nous sentir vivre, les vibrations de l’exaspération pour nous voir espérer, les cris de désolation pour nous écouter parler, les larmes de désamour pour nous regarder pleurer…

En réalité, nous connaissons peu les propos du bonheur, cet état d’esprit méconnu, et l’impression de plénitude et de sérénité mêlées.

A ce carcan de la chance, celui dans lequel nous nous rongeons les sens pour nous en libérer, parce que nous craignons de mourir de quiétude, vous y croyez, vous ?

Le rêver ?

J’ai fait mien un rêve que je porte seule, laissant à l’autre le poids d’une souffrance dont je cherche à nier la lourdeur manifeste.

Je pensais, idéaliste, qu’aimer et l’être en retour s’avérait un bonheur en soi, une sensation légère qui amendait les conditions les plus critiques, mais certaines faiblesses humaines, inhérentes à l’état amoureux, viennent en fait confondre les illusions.
Même si ce rêve me poursuit, je ne peux désormais plus fermer les yeux… sur les maux d’un coeur qui me reconduit à l’orée du chemin.

S’y arrêter ?

Halte-toi en route ! Par là, je voudrais juste souligner la pertinence de ne pas goûter au bonheur fragile, dans l’urgence de vivre, mais de s’asseoir de temps à autre en bordure d’allée, où le déguster, l’apprécier un peu en retrait parfois, capturer la saveur épicée de ce présent fugitif donc précieux, s’imprégner du  moindre fragment de ce salut évanescent, saisir à la seconde la beauté d’un panorama lumineux qui s’offre instantanément à tous les sens…

S’étendre sur le lit soudain moelleux de son existence et considérer celle-ci pour ce qu’elle a de plus vulnérable : le Bonheur, dont on peut à la fois être acteur et spectateur, afin d’en fixer les pourtours incertains et de le faire sien, aussi longtemps que toujours, dans la mémoire du cœur.

De la pudeur ?

Le bonheur n’est-il pas communicatif ? A moins de ne savoir autour de soi que de tristes envieux, jalousant dans l’adversité cet éclat chez autrui… N’en déplaise à ceux-ci, pourquoi alors ne pas se montrer généreux et lever toute pudeur à le communiquer ? En partage, surtout aux êtres aimés, aussi pour rassurer.

Il ne s’agit pas d’étaler une richesse devant ceux qui ne la vivent pas ; une fois admise cette réalité, fort de cette liesse, d’en dispenser plutôt le gain, y mettre du sien, et peut-être par là même, de réchauffer le cœur intelligent de ceux qui y croyaient peu.

Etre heureux, et s’avouer comme tel, ne revient pas à désavouer le malheur environnant… Il convient juste de se montrer honnête envers soi et de se dire satisfait, pour une fois.

Le bonheur des uns n’enlève certes rien aux malheurs de certains, il peut cependant contribuer à l’espoir des autres.

Le tout étant de réaliser, non seulement que l’on baigne dedans, mais plus est, de ne guère s’abandonner, pour se sentir exister, aux affres d’une obscure pensée.

Puis simplement, de trouver les mots…

16 juin 2008

...

Si tu voulais m'accompagner... Ne serait-ce que la preuve du hasard ?

16 juin 2008

ONCE

Vu hier :


Le film qui m’a redonné le frisson d’écrire…

14 juin 2008

Imaginez

Un coin de plage retiré, en surface flotte l’illusion du calme, sur une mer incommensurable où surnage la raison, là où le cœur défie l’onde d’un espoir vague, comme bouée de secours.
Un jardin de sable secret, baigné d’un coucher de soleil d’une couleur indéfinissable, sur un nouvel horizon…
Peu importe le lieu, c’est un rivage qui parle, et puisqu’il ne reste rien d’autre à faire, prendre le temps de l’écouter…

Déposer à même la plage son coquillage subcéleste, jeter un galet impulsif vers les dunes aériennes, déserter la grève, quitter le terrain grave, puis fuguer dans la mousse, par-dessus les algues, pour au fil du rouleau, se fendre sur l’azur et s’allonger sur l’eau, donnant alors pâture à cet abandon.

N’être qu’un grain de ce sable discret, croiseur sur-marin, qui s’écoule, la vogue souple, et salue les brisants, sans échouer sur un banc.

4 juin 2008

Triste Blog

Je ne vais plus au travail, je ne mange plus, je ne sors plus… Je passe en commande manuelle et je m’accroche à ma manette dualshock2 pour exploser tout ce qui se met en travers de ma route ! No comment. En effet, j’ai retrouvé un jeu auquel je n’avais joué depuis 2005 :

Grand Theft Auto San Andreas

Pourquoi, me direz-vous, ne pas plutôt profiter de ce spleen intégral pour écrire ?


Parce que cela donnerait :

Si la Liberté a un cri, ce n’est pas celui qu’elle pousse. J’entends seulement le bruit d’une porte que l’on ouvre vers ce monde englouti où, pour un coin de ciel, l’innocence défenestrée s’écrase sur le sol.


Ou encore dans le genre « la grisaille m’assaille » :

J’évolue maintenant au sein d’un monde flou, terre et ciel confondus dans la disharmonie ; un monde surpeuplé de non-sens, un asile rempli de doute, qui tourne sur le vide de sa propre certitude… d’être.

Incertain de lui-même, il se fait une folie, en guise de raison, pour excuser la vie de lui chercher un sens, et se meut désormais sur la cause perdue de sa propre existence.


Ou même dans le genre hermétique :

Dans le miroir du désoeuvrement, ci-gît dès lors le reflet cabalistique d’un songe, mouroir du moment qui trépasse sous l’instant, inversion en duel des travers du temps.

Le deuil lèche les flancs de son empire ; de mal en pis, l’onde surpasse l’onde ; traîtresse de céans, elle l’investit totalement.

Si la chrysalide hors son cocon de soie ne devenait pas… ? Larve éphémère à la frontière de l’inconditionnelle beauté… Introversion.

Dans les bas-fonds de son esprit, un prématuré vagit soudain : l’imaginaire est un enfant adultérin, né des infidélités à l’urgence d’être. Déjouer le réel pour épouser la vie, c’est pour cette âme secrète se révéler à la contemplation.

Arborant sans trêve le visage enfanté de la figuration, le sourire inexprimé d’un regard sauvage et les lèvres humectées au passage des larmes, l’actrice baigne son corps, comme plante au soleil, de rêves insoutenables à la lumière du jour, pour la nuit se blottir dans leurs bras vigoureux.


Ou dans le genre bateau sur le Lac Mièvre :

Un bouquet de mots échu sur ce papier, comme quelques fleurs trouvées dans les décombres d'un hangar sinistré.
Et si tu es en mer, les flots t'apporteront une bouteille vide abritant mon message. Du rivage où je suis, voyant la vie au large, c'est sans l'avoir remplie que je l'aurai jetée.
Le ciel est joyeux et communicatif. En écoutant rire une mouette, je m'invente un fou rire. Et si tu es en mer, le vent te soufflera ces mots légers et riants que tu oublies par vague.


Bref, en ce moment, j’ai vraiment le nez dans le caca et il faudra bien que j’me mouche un beau jour !

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