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Le fin mot de l'écrit
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Le fin mot de l'écrit
4 juin 2008

Triste Blog

Je ne vais plus au travail, je ne mange plus, je ne sors plus… Je passe en commande manuelle et je m’accroche à ma manette dualshock2 pour exploser tout ce qui se met en travers de ma route ! No comment. En effet, j’ai retrouvé un jeu auquel je n’avais joué depuis 2005 :

Grand Theft Auto San Andreas

Pourquoi, me direz-vous, ne pas plutôt profiter de ce spleen intégral pour écrire ?


Parce que cela donnerait :

Si la Liberté a un cri, ce n’est pas celui qu’elle pousse. J’entends seulement le bruit d’une porte que l’on ouvre vers ce monde englouti où, pour un coin de ciel, l’innocence défenestrée s’écrase sur le sol.


Ou encore dans le genre « la grisaille m’assaille » :

J’évolue maintenant au sein d’un monde flou, terre et ciel confondus dans la disharmonie ; un monde surpeuplé de non-sens, un asile rempli de doute, qui tourne sur le vide de sa propre certitude… d’être.

Incertain de lui-même, il se fait une folie, en guise de raison, pour excuser la vie de lui chercher un sens, et se meut désormais sur la cause perdue de sa propre existence.


Ou même dans le genre hermétique :

Dans le miroir du désoeuvrement, ci-gît dès lors le reflet cabalistique d’un songe, mouroir du moment qui trépasse sous l’instant, inversion en duel des travers du temps.

Le deuil lèche les flancs de son empire ; de mal en pis, l’onde surpasse l’onde ; traîtresse de céans, elle l’investit totalement.

Si la chrysalide hors son cocon de soie ne devenait pas… ? Larve éphémère à la frontière de l’inconditionnelle beauté… Introversion.

Dans les bas-fonds de son esprit, un prématuré vagit soudain : l’imaginaire est un enfant adultérin, né des infidélités à l’urgence d’être. Déjouer le réel pour épouser la vie, c’est pour cette âme secrète se révéler à la contemplation.

Arborant sans trêve le visage enfanté de la figuration, le sourire inexprimé d’un regard sauvage et les lèvres humectées au passage des larmes, l’actrice baigne son corps, comme plante au soleil, de rêves insoutenables à la lumière du jour, pour la nuit se blottir dans leurs bras vigoureux.


Ou dans le genre bateau sur le Lac Mièvre :

Un bouquet de mots échu sur ce papier, comme quelques fleurs trouvées dans les décombres d'un hangar sinistré.
Et si tu es en mer, les flots t'apporteront une bouteille vide abritant mon message. Du rivage où je suis, voyant la vie au large, c'est sans l'avoir remplie que je l'aurai jetée.
Le ciel est joyeux et communicatif. En écoutant rire une mouette, je m'invente un fou rire. Et si tu es en mer, le vent te soufflera ces mots légers et riants que tu oublies par vague.


Bref, en ce moment, j’ai vraiment le nez dans le caca et il faudra bien que j’me mouche un beau jour !

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Commentaires
F
A dire vrai, Zibulinette, je m’absorbe journellement dans mon travail, un peu en vue de compenser mon absence, beaucoup afin d’éviter certaine pensée négative. J’espère me remettre vite au clavier, non pour saisir des chiffres, comme l’exige mon gagne-pain quotidien, plutôt pour me replonger dans les mots, les miens, et les autres. Les vôtres.<br /> Désolée d’ailleurs de n’avoir pas répondu à vos récents commentaires, à vous qui êtes venus si gentiment m’offrir quelques lignes… dans ce silence, presque recueilli, où j’étais. <br /> J’envisage un petit tour du Net, vers la fin de semaine, histoire de vous rendre visite et de découvrir vos nouveaux billets.<br /> <br /> Bises Zibulinette, Youlia, TJ, Gaston et… tutti quanti !
Z
Alors ma " Flaneuse" tu flânes dans ta tristesse, tu réagis dans tes belles phrases, tu t'enlises dans ce spleen, ou tu te relèves dans ce printemps.<br /> <br /> Avec les bisous de zibulinette
Z
J'ajoute quoi dans ce sombre de la vie, sinon que tes mots sont superbes, et qui reflètent pas j'espère le réel de ta vie <br /> <br /> <br /> Zibulinette et ses bisous
G
Il faut continuer d'écrire ainsi. C'est une thérapie. Et ça marche! Un peu de patience et, un jour ou l'autre, ça ira mieux. Pourquoi ne pas profiter de cette chance, quand on a la grâce de pouvoir le faire?<br /> Surtout, ne pas sombrer."Déjouer le réel pour épouser la vie" et "s'inventer un fou rire", mais un fou de Bassan, qui sabre de blanc l'azur, jusqu'à l'Autre univers.
T
J'ai beau feuilleter les pages blanches de mon dictionnaire, je ne trouve pas des mots assez beaux. Par contre je peux envoyer un énorme bisou...très doux.<br /> Bonne nuit.
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