12 avril 2008
Ces jours derniers
Ces jours derniers, j’ai vécu une mort sans fin
Sous la faux affilée de mais en crocs de si
Couchés à tombeau ouvert sur un calepin
J’ai su la morsure de l’amour en sursis
Pantin sanglé, je reposais entre ses maux
Il me semblait alors ne plus m’appartenir
Hors d’elle, mon silence se sentait de trop
J’ai dû crier à même la tendresse à tenir
Ces jours prochains, seul importera son accent
Le friselis d’une parole dans l’air du râle
Qui bruissera soyeuse contre le gel perçant
Pour être bue comme un alcool musical
Ce présent sait l’ultimatum des jours comptés
La nuit son rêve quitte un peu mes lendemains
Mais elle me parle encore d’instants enchantés
Et mon cœur fixement s’arrête sur le sien
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