3 novembre 2007
Instance
M’attendre impatiente et ta vie instante me rattrape.
Ma console délaissée, la consolation de toi déjoue mon réel quotidien. Le jour subsiste jusqu’à plus d’heure, sur le téléviseur éteint le monde demeure. Libre de fil, libre de répondeur, le téléphone folâtre, tandis que ton accent aiguiseur à demi-mot aiguille le mien.
S’accrocher sans anicroche au cours hâtif de nos séquences endiablées ; graver sans gravité le centre fusionnel de notre histoire infuse ; épouser nûment les formes asymétriques de notre informel dessein… dans le déni d’un quant-à-soi, je me fie à ta fibre, toi de m’attendre en soi empressée, et ta fièvre vivement me défie.
Publicité
Commentaires