29 septembre 2008
Bref
C’est toujours l’heure de presser le pas, on vit comme s’il fallait déguerpir, fréquemment une montre pour nous désigner du doit.
On allume trente-six chandelles que l’on ne saurait voir luire, et quand il convient de partir, on souhaite en rester là, et là où ça devrait suffire, on n’a de cesse de semer au galop ces bientôt qui datent de loin et ces retards qui poussent bien trop tôt.
Bref, de guerre lasse point ne sert de freiner, l’imparti nous prend de vitesse, mais à courir ainsi souvent derrière soi, déjà les devants nous pourchassent.
Peut-être alors que sur le tard, il sera toujours temps de se départir des sans délais et des butoirs.
Peut-être alors dans un dernier soupir… comme s’il fallait s’éterniser.
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