Gaston,<br />
Certes, sans oublier ce qui a été, ne plus se focaliser sur ce qui ne sera plus...
G
Gaston
31/05/2008 15:18
Youlia a raison. Que sommes-nous, au-delà des quelques éléments innés de notre personnalité, sinon la somme de nos expériences en constante évolution? Vouloir en effacer (à supposer que cela soit possible), c'est s'amputer d'une part de soi. Ce qu'il faut, quelque longue et douloureuse que soit cette démarche, c'est apprendre à "vivre avec". Plus facile à dire qu'à faire ; mais peut-on vraiment faire autrement?<br />
Jacques Brel, dans ses chansons, a dit deux choses contradictoires: -"Tout peut s'oublier...oublier le temps...", mais aussi: -"On n'oublie rien de rien, on n'oublie rien du tout[...], on s'habitue, c'est tout". Je crois que c'est la deuxième formule qui est la bonne.<br />
En attendant, bon courage!
F
Flaneuse
25/05/2008 15:50
Je suis véritablement sensible à ce soutien… Sympa, Youlia. Et je retiens qu'il me faut regarder bien droit derrière, éviter d'occulter, pour être à même de regarder droit devant.
Y
youlia
25/05/2008 08:39
Il n'est pas question d'oublier. Nous sommes riches de nos douleurs aussi. <br />
Il faut regarder droit devant.